Dans un monde où l’on dépend trop souvent du GPS et des applications mobiles, savoir s’orienter sans technologie devient une compétence précieuse — et même vitale en milieu sauvage. La batterie tombe à zéro, le réseau disparaît, la météo change… mais vos compétences, elles, restent.
Apprendre à se repérer avec une carte et une boussole, c’est retrouver l’autonomie, la confiance et le plaisir d’explorer pour de vrai.
Pourquoi apprendre à s’orienter sans technologie ?
✔️ Parce que la nature n’a pas de borne de recharge ✔️ Parce qu’une boussole ne tombe pas en panne ✔️ Parce que l’erreur d’itinéraire fait parfois des kilomètres de trop ✔️ Parce que savoir se repérer renforce la confiance et l’aisance sur le terrain
La navigation traditionnelle, ce n’est pas seulement “survivre”. C’est retrouver un lien direct avec l’espace, le relief, la météo, les astres, le temps.
1. Lire une carte topographique : la base de l’orientation
Qu’est-ce qu’une carte topo ?
C’est une carte qui représente le relief, les sentiers, les cours d’eau, la végétation, les bâtiments, les frontières naturelles… bref: le terrain tel qu’il est vraiment.
3 éléments indispensables à comprendre :
Courbes de niveau: les variations de relief (montées, descentes, vallées)
Échelle: ex : 1:25 000 → 1 cm sur la carte = 250 m sur le terrain
Astuce : plus les courbes de niveau sont serrées, plus ça grimpe.
2. Comprendre une boussole : 4 éléments clés
Une boussole de randonnée se compose de :
Aiguille magnétique: Pointe rouge = Nord
Flèche de direction: Pointez-la vers la destination
Cadran gradué: Permet de lire et régler l’azimut
“Maison”: Repère visuel servant à aligner l’aiguille
Avoir une boussole, c’est bien. Savoir quoi faire avec, c’est mieux.
3. Utiliser la boussole avec la carte
✅ Orienter sa carte avec une boussole
Posez la carte à plat
Placez la boussole dessus, parallèle aux lignes nord/sud
Tournez la carte + la boussole jusqu’à ce que l’aiguille pointe vers le nord de la carte
➡️ Résultat : la carte correspond au terrain réel. Vous lisez le paysage comme un livre ouvert.
✅ Mesurer une distance sur la carte
Grâce aux règles graduées de la boussole :
Choisir la bonne échelle (souvent 1:25 000)
Poser le bord de la boussole entre point A & B
Lire la distance → vous pouvez estimer temps de marche (ex : 4 km ≈ 1h20 en marche rando)
✅ Se situer sur la carte (si vous êtes perdu)
Cas 1 : vous êtes sur un sentier identifié, mais ne savez pas où
Choisissez un repère visible (sommet, pylône, lac, refuge)
Visez-le avec la boussole
Placez la “Maison” sur le nord magnétique
Reportez la direction sur la carte → tracez une ligne ➡️ Votre position se trouve sur le sentier à l’intersection.
Cas 2 : vous ne savez plus du tout où vous êtes
Même méthode, mais avec deux repères → intersection des deux lignes = votre position exacte.
✅ Suivre un azimut (aller d’un point A à B sans se perdre)
Sur la carte, placez la flèche de direction vers le point B
Tournez le cadran pour aligner la Maison avec le Nord de la carte
Lisez l’angle → c’est votre azimut
Sur le terrain, tournez la boussole jusqu’à ce que l’aiguille rouge entre dans la Maison
Avancez dans cette direction en visant un repère fixe
➡️ Pas besoin de regarder la boussole toutes les 5 secondes ➡️ Technique utile en forêt dense, brouillard, nuit
4. S’orienter sans boussole : soleil, étoiles, nature
Soleil (hémisphère nord): à midi, il est plein sud
Étoile polaire:alignée avec la Grande Ourse → nord
Ombre d’un bâton: technique de repérage approximatif
Relief & eau: une rivière suit toujours la pente
Lieux habités: les vallées abritent routes, villages, cultures
Ces techniques ne remplacent pas la boussole, mais elles la complètent… ou la sauvent en cas de perte.
5. Choisir sa boussole
Plaquette simple
Avantages: légère, lisible, parfaite avec carte
Pour qui? Randonnée, bivouac
Boussole de visée
Avantages:précision militaire pour azimut
Pour qui? GR, trek, expédition
Modèle conseillé
Suunto MC-2G / robuste, avec miroir de visée
Erreurs les plus fréquentes
❌ tenir la boussole inclinée → l’aiguille se bloque ❌ l’utiliser à côté du téléphone / couteau / 4×4 → interférences magnétiques ❌ oublier de régler la déclinaison magnétique (selon le pays) ❌ avancer sans point de visée → zigzags garantis ❌ faire confiance “au sentier” → piège classique du randonneur perdu
Conclusion
Savoir s’orienter, c’est bien plus qu’une compétence de survie. C’est devenir maître de ses déplacements, libéré du GPS, capable de lire le terrain comme un langage.
Le tarp est devenu un incontournable pour les amateurs de bivouac ultraléger, que l’on voyage en randonnée, en bikepacking, en moto trail ou en 4×4. Simple toile pour certains, véritable abri polyvalent pour d’autres, il séduit par son poids plume, sa modularité et sa capacité à transformer n’importe quel coin de nature en refuge.
Qu’est-ce qu’un tarp ?
Le mot tarp vient de l’anglais tarpaulin, qui signifie littéralement « bâche ». Il s’agit d’une toile robuste, imperméable et ultra-compacte, destinée à servir d’abri. Nylon, polyester ou dyneema : selon le matériau, le tarp peut être extrêmement léger (moins de 400 g) ou au contraire très résistant, capable de supporter des conditions exigeantes. Sa particularité ? Il n’a pas de structure intégrée : c’est à vous de le monter selon vos besoins, à l’aide de bâtons, de haubans, d’arbres ou d’éléments naturels.
Il sert aussi bien d’abri de sieste improvisé, de toit de cuisine, de bivouac solo, d’abri pour hamac… ou d’extension d’espace de vie pour ceux qui voyagent en van ou 4×4.
Comment choisir son tarp ?
1. La taille
Le format détermine la surface protégée et les types de montages possibles.
Nombre de personnes
Dimensions conseillées
Usage
1 personne minimaliste
2,5 × 3 m
Été, plaine, abri simple
1 à 2 personnes polyvalent
3 × 3 m
4 saisons, montage fermé possible
2 personnes + équipement
3,5 × 3,5 m ou +
Pluie + vent, montage type tente ouverte
Plus le tarp est grand, plus il peut être fermé, mais aussi plus il sera lourd.
2. Le poids
Ultraléger : 300–500 g
Standard : 600–800 g
Renforcé grand format : 1 kg ou +
Idéal pour : randonneurs MUL, bikepackers, trek au long cours, raid moto.
3. Le matériau
Matériau
Avantages
Inconvénients
Nylon
Bon compromis poids / solidité / prix
Se détend sous la pluie
Polyester
Léger, pas cher, ne se détire pas
Moins durable, moins résistant
Dyneema (DCF)
Ultraléger, indéchirable, 100 % imperméable
Très cher
4. Les points d’attache
Plus il y en a, plus les possibilités de montage sont variées → minimum 8, idéal 12+.
5. Les accessoires indispensables
Haubans (cordelettes)
SARDINES (piquets) adaptées au terrain
Bâtons de marche ou mât (sauf si montage entre arbres)
3 montages essentiels à connaître
Montage
Protection
Difficulté
Idéal pour
Appentis (Lean-To)
Vent + soleil
★☆☆
Pause rapide, forte chaleur
Canadienne (A-frame)
Pluie + vent modérés
★★☆
Bivouac 3 saisons, hamac
Demi-tipi
Pluie + vent forts
★★★
Conditions difficiles, hiver léger
Il existe des dizaines de variantes. Le terrain devient un élément du montage : rochers, tronc, moto, vélo, 4×4, branches…
Quel montage selon la météo ?
Conditions
Montage conseillé
Astuces
Vent fort
Demi-tipi bas
Ouv. dos au vent, haubans longs
Pluie
Demi-tipi fermé ou canadienne basse
Éviter creux de terrain, prévoir tapis de sol
Neige
Demi-tipi complet
Mur de neige + creuser le sol
Canicule
Appentis haut
Ombre + ventilation naturelle
Comment installer un tarp en 5 étapes ?
Choisir un terrain plat & drainant
Identifier les points d’ancrage (arbres, bâtons, vélo, moto…)
Tendre la ligne de faîtière (si nécessaire)
Fixer les extrémités au sol avec sardines
Ajuster la tension → un tarp bien tendu = silence + étanchéité
Tarp & type d’aventure : que choisir ?
Pratique
Atouts du tarp
Points à surveiller
Randonnée
UL, compact, polyvalent
Demande pratique & anticipation météo
Bikepacking
Gain d’espace énorme
Montage limité sans arbres
Moto trail
Se glisse partout, peut s’attacher à la moto
Nécessite sardines costaudes
4×4 / overland
Devient auvent ou pièce de vie
Prend plus de place qu’une tente pop-up
Tarp en bikepacking : bonne idée ?
✅ Ultra-léger ✅ Se range dans un bidon ou un sac de cadre ✅ Permet un montage même en bord de route ou sous un abri
⚠️ Demande un peu de maîtrise ⚠️ Peut être inconfortable par météo instable ⚠️ Nécessite un bon repérage de lieu
Conseil : commencez par tester en sortie d’une nuit près de chez vous avant de partir en voyage.
Conclusion
Le tarp n’est pas qu’un bout de toile : c’est un outil d’autonomie. Il demande un peu de pratique, mais en échange, il offre :
légèreté incomparable
modularité totale
contact direct avec la nature
Si vous aimez l’aventure sans superflu, le tarp deviendra vite un indispensable, que vous voyagiez à pied, à vélo, en moto trail ou en 4×4.
Alors, prêt à tenter l’expérience du bivouac minimaliste ?
Vous aurez beau avoir le meilleur sac de couchage, vos nuits en bivouac risquent d’être longues et froides si votre matelas n’est pas à la hauteur. C’est l’un des éléments les plus importants de votre bivouac: il vous isole du sol, assure votre confort et conditionne la qualité de votre récupération.
Que vous partiez en randonnée à pied, en bikepacking ou en moto trail, voici comment choisir le matelas idéal selon vos besoins.
L’isolation : comprendre la R-Value
La R-value mesure la capacité d’un matelas à isoler du froid venant du sol. Plus elle est élevée, plus l’isolation est performante.
R-Value
Utilisation recommandée
0 à 2: Été, températures douces
2 à 4: 3 saisons : printemps à automne
4 à 6: 4 saisons, nuits fraîches
6+: Hiver, haute montagne ou expéditions
Si vous bivouaquez à vélo ou à pied, un modèle 3 saisons (R-value entre 2 et 4) suffit généralement. En revanche, pour les aventures en altitude ou à moto au printemps/automne, privilégiez une R-value d’au moins 4.
L’épaisseur : le confort avant tout
L’épaisseur sépare votre dos du sol. Elle influe directement sur le confort… et sur le poids.
2,5 à 5 cm → légèreté maximale, idéal pour le bikepacking ou la randonnée ultra-légère.
5 à 10 cm → bon compromis entre confort et compacité.
10 cm et plus → grand confort, parfait pour le bivouac en moto ou en véhicule (volume et poids sans contrainte).
💡 Astuce : plus le matelas est épais, plus il est confortable, mais aussi plus lourd. L’idéal dépendra donc de votre mode de voyage.
Le poids et le volume plié
En trek ou à vélo, chaque gramme compte. Les matelas les plus légers pèsent autour de 200 à 400 g, tandis que les plus confortables dépassent le kilogramme.
➔Rando & bikepacking : privilégiez les modèles compacts (environ 20 x 8 cm plié). ➔Voyage moto : le poids importe peu, visez plutôt le confort.
Si le volume plié n’est pas indiqué sur la fiche produit, méfiez-vous: cela cache souvent un modèle encombrant.
Matériaux et résistance
La résistance du tissu se mesure en Deniers (D) : plus le chiffre est élevé, plus le tissu est solide.
Nylon 20-40D : léger et résistant, bon équilibre.
Polyester : plus abordable mais souvent un peu plus lourd.
Ripstop / enduction PU : renforcé contre l’abrasion et l’humidité.
➔ Pour un usage intensif (bikepacking ou sol rocailleux), privilégiez un tissu robuste plutôt qu’ultraléger.
Les différents types de matelas
Matelas en mousse
Le plus simple et le plus fiable. Il ne se perce pas, ne se dégonfle pas et s’installe en quelques secondes. Idéal pour les petits budgets ou en complément d’un matelas gonflable.
Avantages :
Léger
Bon marché
Incassable
Inconvénients :
Encombrant
Confort limité
Idéal pour : les randonneurs minimalistes ou les bivouacs estivaux.
Matelas gonflable
Le plus technique et le plus populaire chez les bikepackers. Très compact une fois plié, il offre un confort surprenant pour un poids réduit.
Avantages :
Excellent confort
Isolation modulable selon les modèles
Encombrement minimal
Inconvénients :
Fragile (risque de crevaison)
Nécessite un gonflage
Idéal pour : les randonnées longues, le bikepacking et les aventures régulières.
Matelas autogonflant
Un bon compromis entre les deux précédents. Il se gonfle seul à 70 %, il suffit de finir à la bouche.
Avantages :
Facile à installer
Bon confort
Polyvalent
Inconvénients :
Plus lourd qu’un gonflable
Volume plié supérieur
Idéal pour : les randonneurs qui recherchent la simplicité ou les motards voyageurs.
Entretien et réparation
Nettoyage
Après chaque sortie, nettoyez votre matelas avec un chiffon humide et un savon doux. Laissez-le sécher à l’air libre avant de le ranger.
Rangement
Stockez-le à plat et non comprimé, à l’abri de la lumière, de la chaleur et de l’humidité.
En cas de fuite
Localisez la crevaison avec une éponge humide (des bulles se formeront).
Posez une rustine avec de la colle adaptée.
La plupart des matelas sont livrés avec un kit de réparation, sinon vous pouvez en acheter séparément.
En résumé : comment choisir selon ton mode d’aventure
Quand on part en bivouac, en trek ou en voyage en autonomie, la qualité de ton sommeil conditionne tout le reste. Et le sac de couchage joue ici un rôle essentiel : il est à la fois votre couette et parfois, votre dernière barrière contre le froid. Pourtant, choisir le bon modèle peut vite devenir un casse-tête : duvet ou synthétique, température de confort, poids, forme, taille ? Voici un guide clair et complet pour vous aider à trouver le sac de couchage idéal selon vos besoins, votre budget et vos aventures.
Duvet naturel ou garnissage synthétique ?
Le duvet, roi du froid
Le duvet enplumes est le grand classique pour les nuits fraîches, notamment en montagne. Il est composé de plumes d’oie ou de canard, souvent mélangées à un peu de plumettes pour améliorer la résistance mécanique. Ce qui fait sa performance, c’est le pouvoir gonflant du duvet, mesuré en cuin (cubic inches). Plus ce chiffre est élevé (600, 800, voire 900 cuin), plus le duvet emmagasine d’air et donc de chaleur. Un duvet “0°C” est conçu pour maintenir un confort thermique jusqu’à cette température. Certains modèles très techniques peuvent résister à -20°C !
Avantages :
Excellent rapport poids/chaleur
Ultra compactable
Confort exceptionnel
Inconvénients :
Sensible à l’humidité
Entretien plus délicat
Plus cher à l’achat
→ Le duvet est donc parfait pour les treks au long cours, les nuits froides ou les expéditions en montagne, ou en bikepacking. Pensez simplement à le protéger de l’humidité avec une tente ou un sursac.
Le synthétique, la robustesse tout-terrain
Les sacs de couchage en fibres synthétiques ont fait d’énormes progrès. Ils conservent aujourd’hui très bien la chaleur même humides, sèchent vite et s’entretiennent facilement. Leur garnissage en ouate polyester résiste bien aux aléas du bivouac et leur prix reste abordable.
Avantages :
Résiste à l’humidité
Facile à laver et à sécher
Plus économique
Inconvénients :
Moins compact
Un peu plus lourd
Moins durable dans le temps
→ Idéal pour le camping, les bivouacs courts ou les randonnées dans des conditions humides.
Comprendre les températures d’utilisation
Chaque sac de couchage indique trois valeurs essentielles :
Température de confort : celle à laquelle vous dormirez bien.
Température limite : celle où vous commencerez à avoir froid.
Température extrême : celle où le risque d’hypothermie apparaît.
Pour faire simple :
De +10°C à +20°C → Été, refuge ou usage occasionnel
De 0°C à +10°C → 3 saisons, usage polyvalent
De -10°C à 0°C → 4 saisons, bivouac hivernal
En dessous de -10°C → Expédition ou haute montagne
Conseil Wolna : il vaut mieux avoir un peu trop chaud que trop froid. Si vous hésitez, prenez un modèle légèrement plus chaud.
Comprendre les garnissages et indices techniques
Le pourcentage duvet/plume
Un duvet 90/10 signifie 90 % de duvet et 10 % de plumes. Plus le pourcentage de duvet est élevé, plus le sac est isolant, léger et compactable.
Le pouvoir gonflant (Fill Power / CUIN)
C’est la mesure du volume d’air emprisonné par le duvet :
500 cuin → qualité correcte
700 cuin → très bon
850 cuin et plus → haut de gamme
Duvet d’oie ou de canard ?
À maturité égale, le duvet d’oie est plus performant : plus léger, plus isolant et plus compressible. → Pour un usage intensif ou grand froid, optez pour de l’oie. Pour un usage polyvalent, le canard est largement suffisant.
Formes et tailles : le confort avant tout
Forme “sarcophage”
C’est la plus isolante : proche du corps, elle limite les pertes de chaleur et garde la tête au chaud grâce à sa capuche. → Parfaite pour la randonnée, le bikepacking ou l’alpinisme.
Forme “couverture”
Plus spacieuse et confortable, mais moins isolante. → Idéale pour le camping ou les nuits d’été.
Quilt et “pied d’éléphant”
Version minimaliste pour les adeptes de la Marche Ultra-Légère (MUL). Moins de poids, mais nécessite une doudoune pour compléter la chaleur.
Quelle taille choisir ?
Un sac trop grand crée un volume d’air difficile à chauffer. Un sac trop petit compresse le duvet et perd en efficacité. → Prévoyez entre 25 et30 cm de plus que votre taille pour un modèle sarcophage.
Homme, femme, enfant : des coupes adaptées
Les sacs pour femmes sont plus courts, plus larges au niveau du bassin et mieux isolés aux pieds. Les modèles enfants intègrent souvent des poches ou des systèmes de réglage pour suivre leur croissance.
Les détails qui changent tout
Capuche et collerette : limitent les pertes de chaleur au niveau de la tête et du torse.
Fermeture éclair : préférez un zip avec rabat isolant et anti-coincement.
Poches intérieures : parfaites pour garder vos objets sensibles à la chaleur (batteries, téléphone…).
Sacs jumelables : deux sacs compatibles peuvent se relier en un grand sac double !
Et l’éthique dans tout ça ?
Le duvet utilisé par certaines marques provient désormais de filières certifiées :
RDS (Responsible Down Standard): norme qui permet de garantir le bien-être animalier dans la filière plume et duvet.
GTDS (Global Traceable Down Standard): label qui atteste que le duvet utilisé dans les vêtements, les produits ménagers et commerciaux est issu d’une source responsable qui obéit aux normes de bien-être animal et peut être retracée entièrement et avec transparence.
Quand on parle de tentes de trek ou de bikepacking, il est difficile de ne pas citer MSR. Depuis plus de 50 ans, la marque américaine s’est imposée comme une référence absolue pour celles et ceux qui recherchent fiabilité, durabilité et ingéniosité sur le terrain.
Tout commence en 1969, à Seattle. Larry Penberthy, ingénieur et alpiniste passionné, crée Mountain Safety Research (MSR) avec une idée simple mais puissante : rendre la montagne plus sûre grâce à un meilleur matériel. Pour lui, des équipements fiables, bien conçus et durables étaient la clé pour vivre des aventures plus grandes, et surtout plus sûres.
Cette philosophie guide encore MSR aujourd’hui. La marque reste fidèle à ses origines d’artisanat et d’innovation : beaucoup de produits sont encore fabriqués à la main, sur les mêmes lignes de production que celles du service de conception. Une proximité rare, qui garantit une qualité constante.
Et au-delà de la performance, MSR cultive aussi un profond respect pour la nature. Créer du matériel durable, c’est pour eux une manière concrète de limiter le gaspillage des ressources et de concevoir des produits qui durent des années, pas des saisons.
Dans le monde du trekking et du bikepacking, MSR fait partie des meilleures marques de tentes du marché. Pourquoi ? Parce qu’elles sont conçues avec du bon sens, une vraie connaissance du terrain, et des matériaux parmi les plus performants du secteur.
Les tentes MSR sont pensées par des passionnés d’outdoor, et ça se sent : rangements bien placés, montage intuitif, tissus résistants, et surtout une fiabilité qui dure. La marque offre d’ailleurs une garantie de trois ans sur ses modèles.
La majorité des tentes MSR utilisent un tissu en nylon, un matériau environ 20 % plus léger et deux fois plus souple que le polyester. Le nylon est enduit pour le protéger de la pluie et de l’usure, et c’est là que la marque se distingue.
Deux types d’enduction existent :
Polyuréthane (PU) : peu coûteux, mais se dégrade rapidement.
Silicone : plus imperméable, plus résistant aux déchirures, et plus souple.
La plupart des tentes haut de gamme utilisent du silicone. Mais MSR est allé encore plus loin, avec sa propre technologie exclusive : l’enduction Xtreme Shield.
Xtreme Shield : l’innovation maison de MSR
Après dix ans de recherche, MSR a mis au point un revêtement capable de tripler la durée de vie de l’imperméabilisation par rapport aux standards du marché.
Avec le temps, chaleur, humidité et UV détériorent les enductions classiques : le tissu se met à peler, les coutures s’écaillent, et la tente finit par laisser passer l’eau. L’Xtreme Shield, lui, modifie la structure moléculaire du polyuréthane pour le rendre bien plus résistant à la chaleur et à l’humidité. Résultat : une imperméabilité qui reste stable, même après de longues expéditions.
C’est cette innovation qui explique pourquoi les tentes MSR peuvent afficher des chiffres d’imperméabilité (en mm Schmerber) plus faibles que la concurrence, sans être moins performantes.
Pourquoi les tentes MSR affichent parfois une faible valeur “mm”
Beaucoup de randonneurs s’étonnent en voyant que les tentes MSR sont “seulement” annoncées à 1200 mm ou 3000 mm d’imperméabilité, quand d’autres marques affichent 5000 mm ou plus. Mais cette donnée ne raconte pas toute l’histoire.
En réalité, ce qui compte, c’est la durabilité de l’imperméabilité dans le temps. Une tente à 1200 mm qui conserve cette performance après 100 nuits en extérieur sera bien plus efficace qu’une tente à 3000 mm qui n’en vaut plus que 1000 mm après dix nuits.
MSR préfère donc miser sur la stabilité dans le temps plutôt que sur les chiffres marketing. Et sur le terrain, c’est exactement ce qu’on recherche : une tente qui te protège nuit après nuit, même après plusieurs saisons de pluie, de vent ou de soleil.
MSR Hubba Hubba : la tente référence que j’ai testée sur le terrain
Parler de MSR sans évoquer la Hubba Hubba, c’est un peu comme parler de randonnée sans sac à dos. C’est tout simplement la tente emblématique de la marque, celle qui a conquis les aventuriers du monde entier, et que j’utilise moi-même depuis plus de deux ans en bikepacking, en trek ou en moto.
Une tente culte dans le monde du trekking
La gamme MSR Hubba NX s’est imposée depuis de nombreuses années comme la tente de trekking la plus vendue du marché. Elle existe en version solo, duo ou trio (Hubba NX 1, Hubba Hubba NX 2, Mutha Hubba NX 3), et chacune conserve la même philosophie : un maximum de confort pour un minimum de poids. J’ai personnellement acheté la 2 places pour tenir à 3 avec mes enfants mais également partir à 2 ou en solo.
Sur le terrain, son rapport poids/espace est excellent : légère dans le sac, spacieuse à l’intérieur, et parfaitement adaptée à une pratique exigeante comme le bikepacking ou le bivouac de longue durée.
Légèreté et compacité
Avec un poids légèrement inférieur à la moyenne des tentes de même catégorie, la Hubba Hubba est un modèle de polyvalence. Elle se glisse facilement dans une sacoche de guidon, tout en offrant une structure autoportante très stable. Cette légèreté ne se fait pas au détriment de la résistance : même après plusieurs saisons d’usage, les matériaux conservent leur tenue, les fermetures restent fiables, et le montage reste fluide.
Le confort, avant tout
C’est ce qui distingue vraiment la Hubba Hubba. Grâce à son arceau unique en forme de double Y, elle offre des volumes intérieurs très généreux, une belle hauteur sous plafond, et surtout deux grandes portes avec absides, un vrai luxe pour deux personnes. On peut ventiler efficacement des deux côtés, limiter la condensation, et surtout accéder ou ranger le matériel sans gêner son binôme.
C’est une tente pensée pour la vie en extérieur : simple à vivre, bien conçue et agréable à utiliser, même après plusieurs jours de pluie ou de chaleur.
Des matériaux premium
Comme souvent chez MSR, la qualité de fabrication fait la différence. La Hubba Hubba utilise :
un double-toit en nylon ripstop 20D DuraShield,
un tapis de sol en nylon 30D avec une imperméabilité de 3000 mm,
et un toit avec une imperméabilité de 1200 mm, largement suffisant pour affronter les intempéries sans craindre les infiltrations.
Sur le terrain, ça se traduit par une protection fiable et durable, y compris après plusieurs dizaines de nuits sous la pluie. La toile sèche vite, ce qui est un bon point quand on ne veut pas trop perdre de temps le matin pour poursuivre l’aventure.
Mon retour après deux ans d’utilisation
Après plus de deux ans de sorties en bikepacking, en trek et à moto, la Hubba Hubba s’est imposée comme ma tente de confiance. Elle a résisté à la pluie, au vent, à la poussière, et même à quelques rafales de montagne sans broncher. Le montage est toujours aussi rapide, le confort toujours présent, et le tissu n’a pas bougé malgré de nombreuses manipulations.
C’est le genre de matériel que l’on garde longtemps, et que l’on recommande sans hésiter.
En résumé
Pourquoi choisir la MSR Hubba Hubba ?
Légère et compacte : parfaite pour le bikepacking, le trek itinérant ou en moto.
Très confortable : deux portes, deux absides, belle hauteur sous plafond.
Excellente ventilation : adieu la condensation du matin.
Matériaux durables et imperméabilité bien dosée.
Fiabilité éprouvée : des années d’usage sans perte de performance.
Si tu cherches une tente à la fois technique, confortable et durable, la MSR Hubba Hubba reste un investissement sûr. Un vrai compagnon de route pour toutes les aventures, que ce soit pour une traversée de plusieurs jours ou une micro-aventure le temps d’un week-end.
MSR Hubba Bikepack 2 : la version pensée pour les cyclistes
Après le succès de la Hubba Hubba NX, MSR a conçu une version spécialement adaptée aux aventuriers à vélo : la Hubba Bikepack 2. Elle reprend les qualités de la Hubba Hubba: légèreté, confort, fiabilité – tout en y ajoutant des détails pensés pour le bikepacking.
Un volume intérieur optimisé
Première différence notable : la hauteur de la tente. Avec 107 cm sous plafond, la Hubba Bikepack 2 offre 7 cm de plus que la Hubba Hubba NX 2P. Ce petit gain change tout à l’usage : on peut plus facilement se changer, se mouvoir, ou encore faire sécher ses affaires de vélo sous le toit en mesh, sans que tout touche la toile.
Une ventilation repensée pour le bikepacking
MSR a aussi revu la conception de la moustiquaire supérieure. Sur la Hubba Bikepack 2, la partie en mesh a été déplacée sur le toit, ce qui favorise une meilleure circulation d’air. Résultat : un léger courant d’air naturel se crée à l’intérieur, parfait pour sécher ses vêtements de vélo suspendus sur la petite cordelette intégrée — un détail malin et bienvenu pour les longues journées de pédalage.
Une tente plus compacte que jamais
Côté transport, la Bikepack 2 se distingue par ses arceaux de seulement 28 cm, contre 39 cm pour la Hubba Hubba NX 2P. Cette différence la rend nettement plus compacte une fois rangée, idéale pour se glisser dans une sacoche de guidon ou de cadre sans effort.
A noter que ma Hubba Hubba NX tient sur mon guidon de VTT qui est bien large, et tient aussi (même si c’est limite) sur mon guidon gravel qui est un peu plus large qu’un guidon de vélo de route où là ça devient compliqué de faire tenir sans gêner au niveau des freins.
En résumé
La MSR Hubba Bikepack 2 est la version “cyclo-aventure” de la célèbre Hubba Hubba. Un modèle plus haut, mieux ventilé et encore plus compact, conçu pour les bikepackers exigeants qui veulent du confort sans sacrifier la légèreté.
La MSR FreeLite se positionne comme le parfait compromis entre la confort de la Hubba et la légèreté extrême de la Carbon Reflex. Pensée pour les aventuriers en quête d’un bon équilibre entre performance et habitabilité, elle séduit par son poids plume, notamment dans ses versions 2 et 3 places, nettement plus légères que la moyenne de leur catégorie.
Côté confort, la FreeLite reprend une structure en dôme à arceau unique en double Y. La gamme FreeLite est équipée d’un double-toit en nylon ripstop 15D enduit XtremShield, offrant une imperméabilité de 1200 mm. Là encore, MSR confirme son sens du juste milieu : une toile plus fine que celle de la Hubba (20D), mais plus robuste que celle de la Carbon Reflex (7D), pour une excellente durabilité sans alourdir l’ensemble.
Si vous partez à l’aventure en famille, cette 3 places a été conçue pour vous. Selon moi il est aussi possible de l’utiliser avec 2 enfants et 2 adultes en se serrant un peu. Mais ça a l’avantage de n’emporter qu’une seule tente.
Parce que la liberté est un besoin vital. Elle est l’un des piliers fondateurs de Wolna. La liberté, ce n’est pas un concept abstrait. C’est un état d’esprit. C’est cette capacité à changer de cap en un instant, partir quand on veut, et où on veut, sans contrainte.
Que ce soit à vélo, à pied en randonnée, à moto ou en 4×4. Tous ces moyens déplacement ne sont que des outils. Ce qui compte vraiment, c’est le mouvement. C’est cette possibilité d’aller plus loin, de s’échapper de la routine, d’explorer des terrains inconnus.
A pied: pour plus de simplicité
La randonnée est peut-être la forme la plus brute de liberté. On enfile ses chaussures, et on glisse dans son sac à dos de quoi manger, dormir, et s’éclairer. On se donne la possibilité de s’arrêter là où le chemin nous mène. Chaque pas devient un choix, chaque sentier une promesse.
Le bivouac, avec sa tente légère ou son simple tarp, transforme un coin de forêt, une clairière ou le bord d’un lac en maison éphémère. C’est la liberté de poser son campement où l’on se sent bien, d’écouter les bruits de la nuit et de se réveiller face à un paysage unique.
Voyager à pied, c’est redécouvrir la lenteur, accepter le poids du sac comme prix de l’autonomie, et goûter à une indépendance que seule la simplicité peut offrir.
A vélo: pour aller un peu plus loin
Pour beaucoup, le vélo est le premier outil de liberté. C’est l’engin de l’enfance, celui qui t’ouvre le monde : aller à l’école, rejoindre des amis, explorer un lac un après-midi d’été. Plus tard, il devient moyen de transport pour aller au travail, un outil sportif et de performance, ou complice d’aventures.
Aujourd’hui, il existe une multitude de vélos : route, gravel, urbain, pliant, cargo, électrique, VTT, fatbike, tandem… Mais au fond, peu importe la catégorie, le vélo reste une seule et même promesse : celle de rouler libre.
Wolna refuse de diviser en petites communautés fermées. Nous avons déjà assez de défis collectifs : défendre les forêts, protéger les sentiers, obtenir des pistes cyclables. Le cyclisme est pour tout le monde.
En moto : pour aller encore plus loin plus rapidement
La moto est un autre chemin vers la liberté, surtout lorsqu’il s’agit d’un trail. Qu’elle soit vintage comme l’Africa Twin RD03, qui a marqué l’histoire du mythique Paris-Dakar, ou moderne comme la dernière GS Adventure bardée d’électronique, le principe reste le même : une machine faite pour quitter l’asphalte et explorer.
Avec une paire de sacoches bien choisies, la moto devient un compagnon d’aventure capable de parcourir des milliers de kilomètres, de traverser des pistes escarpées et d’atteindre des horizons lointains. À son guidon, on goûte à la vitesse du vent, à l’ivresse du mouvement, mais surtout à la promesse de pouvoir s’arrêter n’importe où, libre de dresser son bivouac au cœur de paysages sauvages
En 4×4 overland, tout équipé
Le 4×4 équipé en overland, c’est la liberté poussée encore plus loin, l’aventure prolongée au-delà des pistes accessibles à pied, à vélo ou à moto. Qu’il s’agisse d’un vieux Lada Niva affrontant les pistes islandaises, d’un Land Cruiser taillé pour traverser l’Afrique, d’un Nissan Navara sillonnant l’Europe jusqu’au Cap Nord ou d’un Defender 110 franchissant les cols alpins, chacun de ces véhicules incarne une même idée : transformer la route en expédition.
Équipé d’une tente de toit, de caisses robustes ou de tiroirs aménagés pour cuisiner, un 4×4 devient une véritable base autonome, capable d’emmener son équipage vers des lieux reculés et sauvages. Plus qu’un simple moyen de transport, c’est une maison roulante qui ouvre la voie vers des horizons infinis et une immersion totale dans la nature.
L’autonomie pour accroître la liberté
La liberté passe aussi par l’autonomie. Être capable de se débrouiller seul face aux éléments, avec le bon équipement et l’envie d’apprendre.
Pouvoir avancer sans dépendre d’infrastructures, de ravitaillements constants ou d’une aide extérieure, c’est se donner la force d’aller plus loin. Être autonome, ce n’est pas seulement emporter l’essentiel pour manger, dormir et s’orienter ; c’est aussi savoir s’adapter, réparer, improviser.
Chaque équipement choisi devient un outil d’indépendance, chaque compétence acquise un pas de plus vers la confiance. Plus on sait se débrouiller seul face aux éléments, plus l’horizon s’élargit. L’autonomie n’est pas un isolement, mais une clé pour vivre l’aventure avec sérénité : elle transforme l’inconnu en terrain de jeu, et la nature en alliée.
Le minimalismecomme luxe ultime
La liberté ne vient pas de l’accumulation, mais du dépouillement. Un sac ou sacoche. Une tente ou une tente de toit. De quoi cuisiner. Et l’essentiel pour être bien.
Dans un monde saturé de matériel et de numérique, voyager léger devient un luxe. Chaque objet compte, chaque choix pèse. Moins on transporte, plus on gagne en intensité et en vérité. Voyager léger, c’est voyager loin.
Contempler la nature
Mais quel que soit le moyen (à pied, à vélo, en moto ou en 4×4), ce qui rassemble tous les aventuriers, au delà de la recherche de liberté, c’est la contemplation de la beauté de la nature.
L’esprit Wolna, c’est une invitation à reconnecter avec l’essentiel. La nature n’a pas besoin d’être conquise : elle doit être vécue, respectée, contemplée.
Dormir sous un ciel étoilé. Se réveiller au bord d’un lac isolé. Sentir le froid du matin sur la peau, avant de voir le soleil embraser les montagnes. L’aventure, ce n’est pas seulement le dépassement physique. C’est aussi se sentir petit face au grandiose, mais libre d’y appartenir.
La liberté commence là où finit l’asphalte
Chez Wolna, nous croyons que la liberté commence là où finit l’asphalte.
Dès que l’on quitte la route tracée pour s’aventurer sur un sentier, un chemin de terre ou une piste oubliée, le rapport au monde change. C’est là que l’on peut observer la grandeur de la nature. Loin du bruit et du rythme imposé par la civilisation, la nature reprend sa place et nous invite à ralentir. Dans les chemins, on ne traverse pas simplement un paysage, on le vit : l’odeur des pins chauffés par les rayons du soleil, la fraîcheur d’un ruisseau à franchir, le craquement des graviers sous les pas ou les roues.
Chaque détour offre une rencontre plus intime avec l’environnement, une immersion que l’on ne trouve jamais en restant sur le bitume. C’est là, hors des routes officielles, que la liberté prend tout son sens et que l’aventure commence vraiment.
En résumé
Wolna n’est pas seulement une marque. C’est une invitation à expérimenter sa propre liberté, à retrouver la simplicité, à renouer avec la beauté brute du monde sauvage.
Peu importe le moyen, l’important est d’oser partir.