Catégorie : matériel

  • Tout savoir sur le tarp : l’abri minimaliste pour l’aventure à pied, à vélo, à moto ou en 4×4

    Tout savoir sur le tarp : l’abri minimaliste pour l’aventure à pied, à vélo, à moto ou en 4×4

    Le tarp est devenu un incontournable pour les amateurs de bivouac ultraléger, que l’on voyage en randonnée, en bikepacking, en moto trail ou en 4×4. Simple toile pour certains, véritable abri polyvalent pour d’autres, il séduit par son poids plume, sa modularité et sa capacité à transformer n’importe quel coin de nature en refuge.

    Qu’est-ce qu’un tarp ?

    Le mot tarp vient de l’anglais tarpaulin, qui signifie littéralement « bâche ». Il s’agit d’une toile robuste, imperméable et ultra-compacte, destinée à servir d’abri.
    Nylon, polyester ou dyneema : selon le matériau, le tarp peut être extrêmement léger (moins de 400 g) ou au contraire très résistant, capable de supporter des conditions exigeantes. Sa particularité ? Il n’a pas de structure intégrée : c’est à vous de le monter selon vos besoins, à l’aide de bâtons, de haubans, d’arbres ou d’éléments naturels.

    Il sert aussi bien d’abri de sieste improvisé, de toit de cuisine, de bivouac solo, d’abri pour hamac… ou d’extension d’espace de vie pour ceux qui voyagent en van ou 4×4.

    Comment choisir son tarp ?

    1. La taille

    Le format détermine la surface protégée et les types de montages possibles.

    Nombre de personnesDimensions conseilléesUsage
    1 personne minimaliste2,5 × 3 mÉté, plaine, abri simple
    1 à 2 personnes polyvalent3 × 3 m4 saisons, montage fermé possible
    2 personnes + équipement3,5 × 3,5 m ou +Pluie + vent, montage type tente ouverte

    Plus le tarp est grand, plus il peut être fermé, mais aussi plus il sera lourd.

    2. Le poids

    • Ultraléger : 300–500 g
    • Standard : 600–800 g
    • Renforcé grand format : 1 kg ou +

    Idéal pour : randonneurs MUL, bikepackers, trek au long cours, raid moto.

    3. Le matériau

    MatériauAvantagesInconvénients
    NylonBon compromis poids / solidité / prixSe détend sous la pluie
    PolyesterLéger, pas cher, ne se détire pasMoins durable, moins résistant
    Dyneema (DCF)Ultraléger, indéchirable, 100 % imperméableTrès cher

    4. Les points d’attache

    Plus il y en a, plus les possibilités de montage sont variées → minimum 8, idéal 12+.

    5. Les accessoires indispensables

    • Haubans (cordelettes)
    • SARDINES (piquets) adaptées au terrain
    • Bâtons de marche ou mât (sauf si montage entre arbres)

    3 montages essentiels à connaître

    MontageProtectionDifficultéIdéal pour
    Appentis (Lean-To)Vent + soleil★☆☆Pause rapide, forte chaleur
    Canadienne (A-frame)Pluie + vent modérés★★☆Bivouac 3 saisons, hamac
    Demi-tipiPluie + vent forts★★★Conditions difficiles, hiver léger

    Il existe des dizaines de variantes. Le terrain devient un élément du montage : rochers, tronc, moto, vélo, 4×4, branches…

    Quel montage selon la météo ?

    ConditionsMontage conseilléAstuces
    Vent fortDemi-tipi basOuv. dos au vent, haubans longs
    PluieDemi-tipi fermé ou canadienne basseÉviter creux de terrain, prévoir tapis de sol
    NeigeDemi-tipi completMur de neige + creuser le sol
    CaniculeAppentis hautOmbre + ventilation naturelle

    Comment installer un tarp en 5 étapes ?

    • Choisir un terrain plat & drainant
    • Identifier les points d’ancrage (arbres, bâtons, vélo, moto…)
    • Tendre la ligne de faîtière (si nécessaire)
    • Fixer les extrémités au sol avec sardines
    • Ajuster la tension → un tarp bien tendu = silence + étanchéité

    Tarp & type d’aventure : que choisir ?

    PratiqueAtouts du tarpPoints à surveiller
    RandonnéeUL, compact, polyvalentDemande pratique & anticipation météo
    BikepackingGain d’espace énormeMontage limité sans arbres
    Moto trailSe glisse partout, peut s’attacher à la motoNécessite sardines costaudes
    4×4 / overlandDevient auvent ou pièce de viePrend plus de place qu’une tente pop-up

    Tarp en bikepacking : bonne idée ?

    ✅ Ultra-léger
    ✅ Se range dans un bidon ou un sac de cadre
    ✅ Permet un montage même en bord de route ou sous un abri

    ⚠️ Demande un peu de maîtrise
    ⚠️ Peut être inconfortable par météo instable
    ⚠️ Nécessite un bon repérage de lieu

    Conseil : commencez par tester en sortie d’une nuit près de chez vous avant de partir en voyage.

    Conclusion

    Le tarp n’est pas qu’un bout de toile : c’est un outil d’autonomie.
    Il demande un peu de pratique, mais en échange, il offre :

    • légèreté incomparable
    • modularité totale
    • contact direct avec la nature

    Si vous aimez l’aventure sans superflu, le tarp deviendra vite un indispensable, que vous voyagiez à pied, à vélo, en moto trail ou en 4×4.

    Alors, prêt à tenter l’expérience du bivouac minimaliste ?

  • Bien choisir son matelas de bivouac : confort, isolation et légèreté

    Bien choisir son matelas de bivouac : confort, isolation et légèreté

    Vous aurez beau avoir le meilleur sac de couchage, vos nuits en bivouac risquent d’être longues et froides si votre matelas n’est pas à la hauteur. C’est l’un des éléments les plus importants de votre bivouac: il vous isole du sol, assure votre confort et conditionne la qualité de votre récupération.

    Que vous partiez en randonnée à pied, en bikepacking ou en moto trail, voici comment choisir le matelas idéal selon vos besoins.

    L’isolation : comprendre la R-Value

    La R-value mesure la capacité d’un matelas à isoler du froid venant du sol. Plus elle est élevée, plus l’isolation est performante.

    R-Value

    Utilisation recommandée

    • 0 à 2: Été, températures douces
    • 2 à 4: 3 saisons : printemps à automne
    • 4 à 6: 4 saisons, nuits fraîches
    • 6+: Hiver, haute montagne ou expéditions

     Si vous bivouaquez à vélo ou à pied, un modèle 3 saisons (R-value entre 2 et 4) suffit généralement.
    En revanche, pour les aventures en altitude ou à moto au printemps/automne, privilégiez une R-value d’au moins 4.

    L’épaisseur : le confort avant tout

    L’épaisseur sépare votre dos du sol. Elle influe directement sur le confort… et sur le poids.

    • 2,5 à 5 cm → légèreté maximale, idéal pour le bikepacking ou la randonnée ultra-légère.
    • 5 à 10 cm → bon compromis entre confort et compacité.
    • 10 cm et plus → grand confort, parfait pour le bivouac en moto ou en véhicule (volume et poids sans contrainte).

    💡 Astuce : plus le matelas est épais, plus il est confortable, mais aussi plus lourd. L’idéal dépendra donc de votre mode de voyage.

    Le poids et le volume plié

    En trek ou à vélo, chaque gramme compte.
    Les matelas les plus légers pèsent autour de 200 à 400 g, tandis que les plus confortables dépassent le kilogramme.

    Rando & bikepacking : privilégiez les modèles compacts (environ 20 x 8 cm plié).
    Voyage moto : le poids importe peu, visez plutôt le confort.

    Si le volume plié n’est pas indiqué sur la fiche produit, méfiez-vous: cela cache souvent un modèle encombrant.

    Matériaux et résistance

    La résistance du tissu se mesure en Deniers (D) : plus le chiffre est élevé, plus le tissu est solide.

    • Nylon 20-40D : léger et résistant, bon équilibre.
    • Polyester : plus abordable mais souvent un peu plus lourd.
    • Ripstop / enduction PU : renforcé contre l’abrasion et l’humidité.

    Pour un usage intensif (bikepacking ou sol rocailleux), privilégiez un tissu robuste plutôt qu’ultraléger.

    Les différents types de matelas

    Matelas en mousse

    Le plus simple et le plus fiable. Il ne se perce pas, ne se dégonfle pas et s’installe en quelques secondes.
    Idéal pour les petits budgets ou en complément d’un matelas gonflable.

    Avantages :

    • Léger
    • Bon marché
    • Incassable

    Inconvénients :

    • Encombrant
    • Confort limité

    Idéal pour : les randonneurs minimalistes ou les bivouacs estivaux.

    Matelas gonflable

    Le plus technique et le plus populaire chez les bikepackers.
    Très compact une fois plié, il offre un confort surprenant pour un poids réduit.

    Avantages :

    • Excellent confort
    • Isolation modulable selon les modèles
    • Encombrement minimal

    Inconvénients :

    • Fragile (risque de crevaison)
    • Nécessite un gonflage

    Idéal pour : les randonnées longues, le bikepacking et les aventures régulières.

    Matelas autogonflant

    Un bon compromis entre les deux précédents. Il se gonfle seul à 70 %, il suffit de finir à la bouche.

    Avantages :

    • Facile à installer
    • Bon confort
    • Polyvalent

    Inconvénients :

    • Plus lourd qu’un gonflable
    • Volume plié supérieur

    Idéal pour : les randonneurs qui recherchent la simplicité ou les motards voyageurs.

    Entretien et réparation

    Nettoyage

    Après chaque sortie, nettoyez votre matelas avec un chiffon humide et un savon doux.
    Laissez-le sécher à l’air libre avant de le ranger.

    Rangement

    Stockez-le à plat et non comprimé, à l’abri de la lumière, de la chaleur et de l’humidité.

    En cas de fuite

    Localisez la crevaison avec une éponge humide (des bulles se formeront).

    Posez une rustine avec de la colle adaptée.

    La plupart des matelas sont livrés avec un kit de réparation, sinon vous pouvez en acheter séparément.

    En résumé : comment choisir selon ton mode d’aventure

    Type d’aventurePrioritéType de matelas recommandé
    Randonnée à piedPoidsGonflable ultraléger
    BikepackingPoids + compacitéGonflable ou autogonflant 3 saisons
    Voyage motoConfortAutogonflant épais ou matelas de camping compact

  • Bien choisir son sac de couchage : le guide pour des nuits au chaud, où que vous soyez

    Bien choisir son sac de couchage : le guide pour des nuits au chaud, où que vous soyez

    Quand on part en bivouac, en trek ou en voyage en autonomie, la qualité de ton sommeil conditionne tout le reste. Et le sac de couchage joue ici un rôle essentiel : il est à la fois votre couette et parfois, votre dernière barrière contre le froid. Pourtant, choisir le bon modèle peut vite devenir un casse-tête : duvet ou synthétique, température de confort, poids, forme, taille ?
    Voici un guide clair et complet pour vous aider à trouver le sac de couchage idéal selon vos besoins, votre budget et vos aventures.

    Duvet naturel ou garnissage synthétique ?

    Le duvet, roi du froid

    Le duvet en plumes est le grand classique pour les nuits fraîches, notamment en montagne. Il est composé de plumes d’oie ou de canard, souvent mélangées à un peu de plumettes pour améliorer la résistance mécanique.
    Ce qui fait sa performance, c’est le pouvoir gonflant du duvet, mesuré en cuin (cubic inches). Plus ce chiffre est élevé (600, 800, voire 900 cuin), plus le duvet emmagasine d’air et donc de chaleur.
    Un duvet “0°C” est conçu pour maintenir un confort thermique jusqu’à cette température. Certains modèles très techniques peuvent résister à -20°C !

    Avantages :

    • Excellent rapport poids/chaleur
    • Ultra compactable
    • Confort exceptionnel

    Inconvénients :

    • Sensible à l’humidité
    • Entretien plus délicat
    • Plus cher à l’achat

    Le duvet est donc parfait pour les treks au long cours, les nuits froides ou les expéditions en montagne, ou en bikepacking. Pensez simplement à le protéger de l’humidité avec une tente ou un sursac.

    Le synthétique, la robustesse tout-terrain

    Les sacs de couchage en fibres synthétiques ont fait d’énormes progrès.
    Ils conservent aujourd’hui très bien la chaleur même humides, sèchent vite et s’entretiennent facilement. Leur garnissage en ouate polyester résiste bien aux aléas du bivouac et leur prix reste abordable.

    Avantages :

    • Résiste à l’humidité
    • Facile à laver et à sécher
    • Plus économique

    Inconvénients :

    • Moins compact
    • Un peu plus lourd
    • Moins durable dans le temps

    Idéal pour le camping, les bivouacs courts ou les randonnées dans des conditions humides.

    Comprendre les températures d’utilisation

    Chaque sac de couchage indique trois valeurs essentielles :

    • Température de confort : celle à laquelle vous dormirez bien.
    • Température limite : celle où vous commencerez à avoir froid.
    • Température extrême : celle où le risque d’hypothermie apparaît.

    Pour faire simple :

    • De +10°C à +20°C → Été, refuge ou usage occasionnel
    • De 0°C à +10°C → 3 saisons, usage polyvalent
    • De -10°C à 0°C → 4 saisons, bivouac hivernal
    • En dessous de -10°C → Expédition ou haute montagne

    Conseil Wolna : il vaut mieux avoir un peu trop chaud que trop froid. Si vous hésitez, prenez un modèle légèrement plus chaud.

    Comprendre les garnissages et indices techniques

    Le pourcentage duvet/plume

    Un duvet 90/10 signifie 90 % de duvet et 10 % de plumes.
    Plus le pourcentage de duvet est élevé, plus le sac est isolant, léger et compactable.

    Le pouvoir gonflant (Fill Power / CUIN)

    C’est la mesure du volume d’air emprisonné par le duvet :

    • 500 cuin → qualité correcte
    • 700 cuin → très bon
    • 850 cuin et plus → haut de gamme

    Duvet d’oie ou de canard ?

    À maturité égale, le duvet d’oie est plus performant : plus léger, plus isolant et plus compressible.
    Pour un usage intensif ou grand froid, optez pour de l’oie. Pour un usage polyvalent, le canard est largement suffisant.

    Formes et tailles : le confort avant tout

    Forme “sarcophage”

    C’est la plus isolante : proche du corps, elle limite les pertes de chaleur et garde la tête au chaud grâce à sa capuche.
    Parfaite pour la randonnée, le bikepacking ou l’alpinisme.

    Forme “couverture”

    Plus spacieuse et confortable, mais moins isolante.
    Idéale pour le camping ou les nuits d’été.

    Quilt et “pied d’éléphant”

    Version minimaliste pour les adeptes de la Marche Ultra-Légère (MUL). Moins de poids, mais nécessite une doudoune pour compléter la chaleur.

    Quelle taille choisir ?

    Un sac trop grand crée un volume d’air difficile à chauffer.
    Un sac trop petit compresse le duvet et perd en efficacité.
    Prévoyez entre 25 et 30 cm de plus que votre taille pour un modèle sarcophage.

    Homme, femme, enfant : des coupes adaptées

    Les sacs pour femmes sont plus courts, plus larges au niveau du bassin et mieux isolés aux pieds.
    Les modèles enfants intègrent souvent des poches ou des systèmes de réglage pour suivre leur croissance.

    Les détails qui changent tout

    • Capuche et collerette : limitent les pertes de chaleur au niveau de la tête et du torse.
    • Fermeture éclair : préférez un zip avec rabat isolant et anti-coincement.
    • Poches intérieures : parfaites pour garder vos objets sensibles à la chaleur (batteries, téléphone…).
    • Sacs jumelables : deux sacs compatibles peuvent se relier en un grand sac double !

    Et l’éthique dans tout ça ?

    Le duvet utilisé par certaines marques provient désormais de filières certifiées :

    • RDS (Responsible Down Standard): norme qui permet de garantir le bien-être animalier dans la filière plume et duvet.
    • GTDS (Global Traceable Down Standard): label qui atteste que le duvet utilisé dans les vêtements, les produits ménagers et commerciaux est issu d’une source responsable qui obéit aux normes de bien-être animal et peut être retracée entièrement et avec transparence.

    En résumé : comment choisir rapidement ?

    Type de randoTempératureGarnissage conseilléForme idéaleExemple
    Été / refuge>10°CSynthétique légerCouvertureDécathlon Forclaz Light 15°
    Trek 3 saisons0 à 10°CDuvet ou synthétiqueSarcophageSea To Summit Ascent 0°C
    Alpinisme / Hiver<0°CDuvet d’oie 800 cuinSarcophageValandré Bloody Mary
    Bikepacking>5°CDuvet ou quiltQuilt / Pied d’éléphantCumulus Quilt 350

  • MSR, la référence des tentes pour l’aventure

    MSR, la référence des tentes pour l’aventure

    Quand on parle de tentes de trek ou de bikepacking, il est difficile de ne pas citer MSR. Depuis plus de 50 ans, la marque américaine s’est imposée comme une référence absolue pour celles et ceux qui recherchent fiabilité, durabilité et ingéniosité sur le terrain.

    ©wolna

    Une histoire née de la passion et de la sécurité

    Tout commence en 1969, à Seattle. Larry Penberthy, ingénieur et alpiniste passionné, crée Mountain Safety Research (MSR) avec une idée simple mais puissante : rendre la montagne plus sûre grâce à un meilleur matériel.
    Pour lui, des équipements fiables, bien conçus et durables étaient la clé pour vivre des aventures plus grandes, et surtout plus sûres.

    Cette philosophie guide encore MSR aujourd’hui. La marque reste fidèle à ses origines d’artisanat et d’innovation : beaucoup de produits sont encore fabriqués à la main, sur les mêmes lignes de production que celles du service de conception.
    Une proximité rare, qui garantit une qualité constante.

    Et au-delà de la performance, MSR cultive aussi un profond respect pour la nature. Créer du matériel durable, c’est pour eux une manière concrète de limiter le gaspillage des ressources et de concevoir des produits qui durent des années, pas des saisons.

    ©wolna

    Une qualité reconnue dans le monde entier

    Dans le monde du trekking et du bikepacking, MSR fait partie des meilleures marques de tentes du marché. Pourquoi ?
    Parce qu’elles sont conçues avec du bon sens, une vraie connaissance du terrain, et des matériaux parmi les plus performants du secteur.

    Les tentes MSR sont pensées par des passionnés d’outdoor, et ça se sent : rangements bien placés, montage intuitif, tissus résistants, et surtout une fiabilité qui dure. La marque offre d’ailleurs une garantie de trois ans sur ses modèles.

    ©wolna

    Des matériaux haut de gamme

    La majorité des tentes MSR utilisent un tissu en nylon, un matériau environ 20 % plus léger et deux fois plus souple que le polyester.
    Le nylon est enduit pour le protéger de la pluie et de l’usure, et c’est là que la marque se distingue.

    Deux types d’enduction existent :

    • Polyuréthane (PU) : peu coûteux, mais se dégrade rapidement.
    • Silicone : plus imperméable, plus résistant aux déchirures, et plus souple.

    La plupart des tentes haut de gamme utilisent du silicone. Mais MSR est allé encore plus loin, avec sa propre technologie exclusive : l’enduction Xtreme Shield.

    Xtreme Shield : l’innovation maison de MSR

    Après dix ans de recherche, MSR a mis au point un revêtement capable de tripler la durée de vie de l’imperméabilisation par rapport aux standards du marché.

    Avec le temps, chaleur, humidité et UV détériorent les enductions classiques : le tissu se met à peler, les coutures s’écaillent, et la tente finit par laisser passer l’eau.
    L’Xtreme Shield, lui, modifie la structure moléculaire du polyuréthane pour le rendre bien plus résistant à la chaleur et à l’humidité. Résultat : une imperméabilité qui reste stable, même après de longues expéditions.

    C’est cette innovation qui explique pourquoi les tentes MSR peuvent afficher des chiffres d’imperméabilité (en mm Schmerber) plus faibles que la concurrence, sans être moins performantes.

    Pourquoi les tentes MSR affichent parfois une faible valeur “mm”

    Beaucoup de randonneurs s’étonnent en voyant que les tentes MSR sont “seulement” annoncées à 1200 mm ou 3000 mm d’imperméabilité, quand d’autres marques affichent 5000 mm ou plus.
    Mais cette donnée ne raconte pas toute l’histoire.

    En réalité, ce qui compte, c’est la durabilité de l’imperméabilité dans le temps.
    Une tente à 1200 mm qui conserve cette performance après 100 nuits en extérieur sera bien plus efficace qu’une tente à 3000 mm qui n’en vaut plus que 1000 mm après dix nuits.

    MSR préfère donc miser sur la stabilité dans le temps plutôt que sur les chiffres marketing.
    Et sur le terrain, c’est exactement ce qu’on recherche : une tente qui te protège nuit après nuit, même après plusieurs saisons de pluie, de vent ou de soleil.

    ©wolna

    MSR Hubba Hubba : la tente référence que j’ai testée sur le terrain

    Parler de MSR sans évoquer la Hubba Hubba, c’est un peu comme parler de randonnée sans sac à dos.
    C’est tout simplement la tente emblématique de la marque, celle qui a conquis les aventuriers du monde entier, et que j’utilise moi-même depuis plus de deux ans en bikepacking, en trek ou en moto.

    Une tente culte dans le monde du trekking

    La gamme MSR Hubba NX s’est imposée depuis de nombreuses années comme la tente de trekking la plus vendue du marché.
    Elle existe en version solo, duo ou trio (Hubba NX 1, Hubba Hubba NX 2, Mutha Hubba NX 3), et chacune conserve la même philosophie : un maximum de confort pour un minimum de poids. J’ai personnellement acheté la 2 places pour tenir à 3 avec mes enfants mais également partir à 2 ou en solo.

    Sur le terrain, son rapport poids/espace est excellent : légère dans le sac, spacieuse à l’intérieur, et parfaitement adaptée à une pratique exigeante comme le bikepacking ou le bivouac de longue durée.

    Légèreté et compacité

    Avec un poids légèrement inférieur à la moyenne des tentes de même catégorie, la Hubba Hubba est un modèle de polyvalence.
    Elle se glisse facilement dans une sacoche de guidon, tout en offrant une structure autoportante très stable.
    Cette légèreté ne se fait pas au détriment de la résistance : même après plusieurs saisons d’usage, les matériaux conservent leur tenue, les fermetures restent fiables, et le montage reste fluide.

    Le confort, avant tout

    C’est ce qui distingue vraiment la Hubba Hubba.
    Grâce à son arceau unique en forme de double Y, elle offre des volumes intérieurs très généreux, une belle hauteur sous plafond, et surtout deux grandes portes avec absides, un vrai luxe pour deux personnes.
    On peut ventiler efficacement des deux côtés, limiter la condensation, et surtout accéder ou ranger le matériel sans gêner son binôme.

    C’est une tente pensée pour la vie en extérieur : simple à vivre, bien conçue et agréable à utiliser, même après plusieurs jours de pluie ou de chaleur.

    Des matériaux premium

    Comme souvent chez MSR, la qualité de fabrication fait la différence.
    La Hubba Hubba utilise :

    • un double-toit en nylon ripstop 20D DuraShield,
    • un tapis de sol en nylon 30D avec une imperméabilité de 3000 mm,
    • et un toit avec une imperméabilité de 1200 mm, largement suffisant pour affronter les intempéries sans craindre les infiltrations.

    Sur le terrain, ça se traduit par une protection fiable et durable, y compris après plusieurs dizaines de nuits sous la pluie.
    La toile sèche vite, ce qui est un bon point quand on ne veut pas trop perdre de temps le matin pour poursuivre l’aventure.

    Mon retour après deux ans d’utilisation

    Après plus de deux ans de sorties en bikepacking, en trek et à moto, la Hubba Hubba s’est imposée comme ma tente de confiance.
    Elle a résisté à la pluie, au vent, à la poussière, et même à quelques rafales de montagne sans broncher.
    Le montage est toujours aussi rapide, le confort toujours présent, et le tissu n’a pas bougé malgré de nombreuses manipulations.

    C’est le genre de matériel que l’on garde longtemps, et que l’on recommande sans hésiter.

    En résumé

    Pourquoi choisir la MSR Hubba Hubba ?

    • Légère et compacte : parfaite pour le bikepacking, le trek itinérant ou en moto.
    • Très confortable : deux portes, deux absides, belle hauteur sous plafond.
    • Excellente ventilation : adieu la condensation du matin.
    • Matériaux durables et imperméabilité bien dosée.
    • Fiabilité éprouvée : des années d’usage sans perte de performance.

    Si tu cherches une tente à la fois technique, confortable et durable, la MSR Hubba Hubba reste un investissement sûr.
    Un vrai compagnon de route pour toutes les aventures, que ce soit pour une traversée de plusieurs jours ou une micro-aventure le temps d’un week-end.

    MSR Hubba Bikepack 2 : la version pensée pour les cyclistes

    Après le succès de la Hubba Hubba NX, MSR a conçu une version spécialement adaptée aux aventuriers à vélo : la Hubba Bikepack 2.
    Elle reprend les qualités de la Hubba Hubba: légèreté, confort, fiabilité – tout en y ajoutant des détails pensés pour le bikepacking.

    Un volume intérieur optimisé

    Première différence notable : la hauteur de la tente.
    Avec 107 cm sous plafond, la Hubba Bikepack 2 offre 7 cm de plus que la Hubba Hubba NX 2P.
    Ce petit gain change tout à l’usage : on peut plus facilement se changer, se mouvoir, ou encore faire sécher ses affaires de vélo sous le toit en mesh, sans que tout touche la toile.

    Une ventilation repensée pour le bikepacking

    MSR a aussi revu la conception de la moustiquaire supérieure.
    Sur la Hubba Bikepack 2, la partie en mesh a été déplacée sur le toit, ce qui favorise une meilleure circulation d’air.
    Résultat : un léger courant d’air naturel se crée à l’intérieur, parfait pour sécher ses vêtements de vélo suspendus sur la petite cordelette intégrée — un détail malin et bienvenu pour les longues journées de pédalage.

    Une tente plus compacte que jamais

    Côté transport, la Bikepack 2 se distingue par ses arceaux de seulement 28 cm, contre 39 cm pour la Hubba Hubba NX 2P.
    Cette différence la rend nettement plus compacte une fois rangée, idéale pour se glisser dans une sacoche de guidon ou de cadre sans effort.

    A noter que ma Hubba Hubba NX tient sur mon guidon de VTT qui est bien large, et tient aussi (même si c’est limite) sur mon guidon gravel qui est un peu plus large qu’un guidon de vélo de route où là ça devient compliqué de faire tenir sans gêner au niveau des freins.

    En résumé

    La MSR Hubba Bikepack 2 est la version “cyclo-aventure” de la célèbre Hubba Hubba.
    Un modèle plus haut, mieux ventilé et encore plus compact, conçu pour les bikepackers exigeants qui veulent du confort sans sacrifier la légèreté.

    La MSR FreeLite: la légèreté

    La MSR FreeLite se positionne comme le parfait compromis entre la confort de la Hubba et la légèreté extrême de la Carbon Reflex.
    Pensée pour les aventuriers en quête d’un bon équilibre entre performance et habitabilité, elle séduit par son poids plume, notamment dans ses versions 2 et 3 places, nettement plus légères que la moyenne de leur catégorie.

    Côté confort, la FreeLite reprend une structure en dôme à arceau unique en double Y. La gamme FreeLite est équipée d’un double-toit en nylon ripstop 15D enduit XtremShield, offrant une imperméabilité de 1200 mm.
    Là encore, MSR confirme son sens du juste milieu : une toile plus fine que celle de la Hubba (20D), mais plus robuste que celle de la Carbon Reflex (7D), pour une excellente durabilité sans alourdir l’ensemble.

    La MSR Mutha Hubba NX: la 3 places

    Si vous partez à l’aventure en famille, cette 3 places a été conçue pour vous. Selon moi il est aussi possible de l’utiliser avec 2 enfants et 2 adultes en se serrant un peu. Mais ça a l’avantage de n’emporter qu’une seule tente.

    • Taille emballée : 53 × 17 cm
    • Capacité : 3
    • Mesh Type : 15D nylon micro-mesh
    • Poids emballés : 2,26 kg
    • Dimensions au sol : 213 × 172 cm
    • Nombre de portes : 2

    MSR Access 3 Vert: pour l’hiver

    Tente 3 personnes, 4 saisons, la chaleur pour trois personnes

    L’armature robuste résiste au poids de la neige qui s’accumule pendant la nuit et permet de monter la tente rapidement quand il fait froid.

    La tente Access 3 est assez isolante pour les froides nuits d’hiver, mais suffisamment légère pour ne pas trop charger le sac à dos.

    • Taille emballée : 53 × 17 cm
    • Capacité : 3
    • Mesh Type : 10D polyester micro-mesh
    • Poids emballés : 2,30 kg
    • Dimensions au sol : 178 × 213 cm
    • Nombre de portes : 2

    MSR Access 3

    893,99 €

    Poids: 2,3 kg